Impériaux ce dimanche 1er janvier sur le terrain de l’ASM (32-13, 14e journée de Top 14), les Toulousains se sont imposés au stade Marcel-Michelin pour la première fois depuis 20 ans et ont conforté leur leadership.
Voilà, c’est fait, n’en parlons plus ! Le Stade Toulousain n’est plus maudit à Marcel-Michelin, où il restait sur 20 ans de contre-performances en championnat.
Et à voir la facilité déconcernante avec laquelle les Stadistes se sont promenés pendant près d’une heure dans une défense clermontoise trop souvent spectatrice, on pourrait être tentés de penser, en prenant un raccourci un peu trop facile, que ce n’était finalement pas si je complique
En proie au doute avant la venue du chef, les Clermontois, certes diminués, n’ont pas fini de se gratter une tête que leurs hôtes ont largement confortée avec en prime le bonus offensif. J’ai envoyé un message fort au rassemblement qui commençait à montrer les dents, pendant une semaine de l’allerance du champion d’Europe rochelais à Marcel-Deflandre.
Je K.-O. donner la reprise
S’ils ont eu un peu de mal à entrer dans la partie avec deux sanctions trop facilement concédées face à des locaux portés par leur orgueil comme l’ont laissez leurs premiers déblayages pour les moins énergiques, les coéquipiers de Marchand ont vite compris qu’ il y avait beaucoup de place pour un coup, à l’image de ce premier passage de bras d’Arnold pour Roumat, amenant l’essai de Mallia après un relais puis un décalage de l’insaissable Dupont (7, 5-3) .
Seulement, les « Rouge et Noir » se sont parfois un peu perdus dans ce jeu de mouvement, tombant dans une forme de facilité avec des ballons trop facilement lâchés qui les ont empêchés de se donner autant d’air qu’ils l’auraient mérité avec des franchises quasi systématiques. Mais les bandanges, illustrées notamment par le mauvais choix de Retière qui oubliait Graou à sa droite pour un essai tout fait (23) n’ont pas duré.
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Dans le gruyère « jaune et bleu », Guitoune se retrouve dans la foulée au départ et à la conclusion de l’essai du break, présentant une brèche sur un lancement après touche et se jouant d’un Penaud à côté de ses pompes après son une-deux avec Barassi (12-6, 24).
frayeurs inutiles
L’indiscipline clermontoise jusqu’au repos à fait le reste permettant aux Stadistes de prendre le large (18-6). Ils pliaient définitivement le match dès la reprise après avoir réduit leurs adversaires à l’impuissance sur une première séquence de près de deux minutes.
Grace à Jaminet, presque trop facilement encore, qui profitait des largesses adverses après un renversement consécutif à un fermé négocié par Graou et Mallia (25-6, 45) puis Graou, qui se baladait au milieu de la défense après que Barassi a pris à défaut Penaud sur son intérieur sur un nouveau lancement en première main (32-6, 51).
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Seulement, faute d’avoir pu gonfler le score (58), les hommes d’Ugo Mola, qui se sont arrêtés de jouer à l’heure de jeu malgré un banc XXL, ont peur jusque dans les derniers instants de perdre leur bonus, mis en péril par l’essai de Lavanini (68). Acculés, jouant avec le feu (Dupont joke devant son en-but, 70) before d’être réduits à 14 (Elstadt, 71) puis à 13 (Retière, 74), les Stadistes ont « serré les fesses jusqu’au bout » comme le lui a accordé Paul Graou après le match.
Mais à l’image de leur mêlée, pénalisée devant leur ligne puis reversante en suivante (77), hier, rien ne pouvait leur arriver.
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Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.