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Âgé de 90 ans, François Sorba cumule les contraventions pour défaut de stationnement, dans le quartier Arnaud Bernard, malgré une autorisation d’accès à la zone. La faute aux caméras qui le verbalisent.

François Sorba à ras le bol. Après décembre 2022, à Toulouse dès 90 ans recevoir plus de PV pour une génération stationnaire, dont plus trois à 135 euros. Pourtant, il dispose d’une autorisation spéciale « d’arrêt » délivrée en 2018 par la mairie et valable jusqu’en juin 2025. Celle-ci Lui confère le droit de stationnement pour une durée maximale de 20 minutes. Mais cela ne l’empêche pas de recevoir prune sur prune.

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« Je me sers de cette autorisation notamment pour décharger et recharger du matériel, des dépôts, des livraisons et emmener mes ouvriers sur le chantier du local commercial. », confie François Sorba. S’il dit « respecte intégralement la réglementation en vigueur sur le disque européen », le Toulousain ne cesse pourtant d’être verbalisé à cause des caméras de surveillance. Installées sur la place Arnaud Bernard, elles servent d’avance tout à repérer les deals. « Visiblement, les policiers abattent la caméra et ne comprennent pas la situation et ils n’ont pas le courant de mon autorisation », a assuré François Sorba.

Une amende remise en question

Contraint de payer les contraventions à 135 euros pour l’arrêt d’un véhicule très gênant en amont d’un passage piéton, et dans le sens de la circulation, François Sorba a contacté la maire de quartier et la mairie du centre-ville à multiples reprises. Sans aucun retour. Il s’est donc tourné du côté de son avocat afin de trouver une solution. « Je veux avoir des réponses. Ce n’est pas normal d’en arriver là. Il faut que la mairie s’occupe de ça. Il y a quelque chose qui ne va pas », déclarer l’intérêt principal en avouant qu’il compte bien déposer un recours.

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De son côté, Emilion Esnault, adjoint au maire de Toulouse chargé de la Sécurité indica n’a reçu aucun élément sur la situation et s’appuie sur le Code de la route pour justifier les défauts de stationnement. «Quand on prend un changement de ce type, ce n’est pas une question de durée. Ce n’est pas la méthode de vidéoverbalisation qui est en cause mais le stationnement et le positionnement du véhicule», affirme l’élu en rappelant qu’il est strictement interdit de se garer devant un passage au piéton simple motif qu’il se trouve devant chez soi.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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