Après 6 mois, une personne mystérieuse défèque dans les couloirs et les ascenseurs d’une résidence du quartier de la Cépière, à Toulouse. Les nuisances adviennent jusqu’à moreieurs fois par semaine. Début d’un contentieux entre locataires et Toulouse Métropole Habitat.
Ils n’en peuvent plus. L’histoire a commencé en février mais, depuis, les nuisances dans le bâtiment A du 6, rue de Négogousse, ne cessent d’augmenter. En fréquence, mais aussi en gravité.
« Ça a commencé par des dessins obscènes dans les couloirs, raconte Amel, une des locataires les plus concernées. « Ça a continué avec des déjections humaines dans l’ascenseur et dans les parties communes, plusieurs fois par semaine. C’est insupportable. »
Ali, descendu dans le found avec les autres locataires, temoigne : « Dimanche je suis rentré de voyage. J’avais des valises lourdes mais des excréments gisaient dans l’ascenseur depuis vendredi soir. C’est invivable. J’ai dû monter mes bagages à pied. »
Au-delà de l’inconfort, la situation gênante de certains locataires plus que d’autres : Milène héberge sa mère malade chez elle. Elle est en aplasie, ne déplace qu’en fauteuil et ne pourrait pas être exposée aux microbes. « Comment je suis censé faire ? » déplore Mélanie. « Habitat Toulouse Métropole ne fait rien ! »
Qui était responsable ?
Toulouse Métropole Habitat, office public de l’habitat de la ville et bailleur de l’immeuble, décline toute responsabilité : « Nous œuvrons pour la tranquillité résidentielle de ses locataires mais ne pouvons nous substituer aux pouvoirs de la police ou de la justice », déclarer-ils. « Les médiations, conciliations ou actions en justice ne sont pas possibles si les auteurs des troubles sont clairement identifiés. »
En attendant, ils expliquent proposer un service de nettoyage ponctuel et réactif et des affichages pour rappeler les règles et les risques encourus sont placés dans les couloirs. Quant à la possibilité d’une plainte contre X, Toulouse Habitat affirme que cette responsabilité revient aux locataires.
Ces derniers se sentent coincés : ils ne peuvent pas agir, tant que les nuisances sont produites dans les parties communes : « Nous attendons des nouvelles de Toulouse Habitat, poursuivons un autre locataire. « Jusque-là, nous n’avons jamais eu d’interlocuteur attribué. Et nous vivons ici depuis 12 ans ! » Les locacataires se sont sentis abandonnés à un sort malodorant et désagréable, en attendant une réunion dont ils disent ne pas avoir eu vent.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.
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