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Noémie, étudiante, s’est fait verbaliser dans un TER jeudi dernier. Elle avait son billet sur son téléphone, qui s’est éteint au moment de le présenter.

Noémie n’en revient toujours pas, une semaine après. Jeudi 13 octobre, Noémie, étudiante de 21 ans, est passée l’après-midi sur Toulouse. Le soir, à 20heures, la jeune femme rentre chez ses parents, à Lavaur. Pour s’y rendre, elle voyage à bord d’un TER. Confortablement installée dans un des sièges, Noémie était aux commandes. L’étudiant, qui a acheté sont billet sur l’application mobile de la SNCF, dégaine son téléphone portable. Au moment de le monrer au contrôleur, il s’éteint. Elle a reçu un avenant de 100 euros.

« Le contrôleur remarque qu’à ce moment, je suis paniquée. Il m’a dit que je pourrais répondre à l’amande au guichet de ma ville. Sur place, on me dit que ce n’est pas possible car c’est un billet électronique. Il aurait échoué que je montre ma carte d’identité lors du contrôle pour pouvoir le faire. More personne ne m’a demandé de la montrer… », dénonce Noémie.

Selon l’étudiante, la SNCF l’a fait exploser. « Le contrôleur m’a floué en me disant que je pourrai contraster cette amende. Il savait pertinemment que ce ne serait pas possible».

« Je ne sais pas comment je vais payer… »

La jeune femme a ouvert un dossier contentieux auprès de la SNCF. « Je leur ai fourni mon titre de transport nominatif comporte toutes les informations liées à ce trajet, quoique ma carte d’identité… », indique-t-elle.

Malgré tout, la compagnie ferroviaire – qui n’a pas répondu à nos sollicitations – a refusé de prendre entièrement en charge la « bonne foi » de Noémie et, malgré les fournis, je l’ai informée que le redevable reste de leur infraction. « La médiatrice de la SNCF à cela dit, plus qu’une mère de famille pour penser qu’elle s’apprête à aller jusqu’à l’annulation totale de mon PV », a déclaré l’étudiante en ajoutant que la réclamation de nuit est abusive.

« Je suis étudiante et je n’ai pas beaucoup d’argent, pourquoi la SNCF s’abaisse à autant de mesquinerie ? », s’agace-t-elle. La jeune femme réfléchie à comment elle va pouvoir régler cette amende. « Pour le moment, je suis perdue. Je pensais que tu allais rencontrer la médaille d’argent du côté pour la payeuse », confie Noémie. Avant son prochain trajet en train, l’étudiante vérifie la batterie de son téléphone…

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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