Le 15 février, Franck Touboul, président du Crif Midi-Pyrénées, tenait à Toulouse une conférence ténue qui présente Israël comme un Etat pratiquant « l’apartheid » contre les Palestiniens.
Merci Le 15 février, Franck Touboul, Président du Conseil des Etablissements Juvéniles de France (CRIF) Midi-Pyrénées, dénonçait la décision de la Mairie de Toulouse de maintenir une conférence organisée sur le thème « Apartheid israélien contre le peuple palestinien ».
Les organisateurs, l’association Palestine Solidarité Toulouse et Amnesty International, inviteront le président d’Amnesty Jean-Claude Samouiller pour animer les débats. À l’origine, la conférence devait se tenir à l’Espace des diversités et de la laïcité, mais faute de l’annuler, la mairie a choisi de la transférer salle Osète.
Furieux, Franck Touboul dénonce l’emploi du terme « apartheid », lui qui rappelle « qu’il déjà plus de 2 millions d’Arabes attribués sont reconnus les mêmes droits et les mêmes devoirs. Ils ont accès à toutes les professions, certains sont présidents d’universités dans des amphis où juifs et arabes émis sont assis côte à côte. D’autres sont directeurs d’hôpitaux et soignent des patients juifs et arabes, d’autres encore sont membres de la Cour suprême et arbitre en ultime recours sur l’ensemble des décisions prises par les gouvernements ou juridictions, que concernant les arabes ou les juifs israéliens. Les pays arabes autour n’ont pas le droit à ce type d’accusations, eux qui refusent pourtant la seule présence d’un Israélien dans leur pays. Il n’est pas tolérable de comparer l’hyper démocratie qu’est Israël au régime de l’Afrique du Sud d’avant 1991», s’est encore emporté le président du CRIF Midi-Pyrénées.
«Mais il est vrai qu’autour d’Israël, les pays arabes sont des modèles de démocratie et Amnesty international qui s’est discrédité depuis bien longtemps, n’a rien à dire de la situation au Liban, en Syrie, en Iran, en Irak, en Libye, en Arabie Saoudite ou encore au Yémen », ironise Franck Touboul, affirme que « certains de ces pays traitent les Palestiniens véritablement comme dans un régime d’apartheid puisqu’ils sont encore appelés comme des parias, interdits d’ Exercer la modindre profession dite noble et enfermés dans des camps de réfugiés. Pendant ce temps, Amnesty International regarde ailleurs ou préfère éviter-je dire, au même endroit. Et on s’en moque ! »
Pour le représentant de la communauté des jeunes de la région, « le ténu raconte à la conférence de Toulouse sur des fondements fallacieux qu’aucun État n’a jamais soulevés, n’a pour seul mais que de caricaturer et monter les communautés les unit contre les autres Toulouse et la mairie en particulier, n’auraient pas dû permettre qu’une salle municipale serve de défouloir anti émis. Chaque signe de faiblesse et perçu comme une victoire par ce collectif groupusculaire peuplé de personnes qui détestent plus Israël et ce qu’il représente qu’elles n’aiment les Palestiniens », consider encore Franck Touboul en s’étonnant : « Nous connaissons les condamnations de la majorité municipale et nous savons son combat pour la vérité et contre les fake news ».
Franck Touboul a finalement accusé Amnesty international « d’avoir piégé la municipalité en n’annonçant qu’au dernier moment la nature exacte de cette conférence. Ils n’auraient pas dû l’autoriser. Ils sont nombreux dans cette ville à ne plus supporter les 10 ou 15 personnes qui tous les samedis matin, vocifèrent leur haine d’Israël avec des mégaphones dans le centre-ville. L’exportation de ce conflit ne fait l’affaire de personne, sauf de ceux qui veulent créer des troubles à l’ordre public », a conclu le président régional du CRIF.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.