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La Mairie de Toulouse étend le dispositif, qui permet drastiquement de réduire la vitesse. Une habitude d’affronter les Toulousains qui rouleront, en 2024, dans une commune majoritairement limitée à 30 km/h.

Dans certains secteurs de Toulouse, les voies sont devenues cahoteuses. Les secousses sont des espaces de quelques dizaines de mètres. C’est le cas dans le quartier du Grand Mirail. A Bagatelle justement. Ces derniers mois, des ralentisseurs ont poussé comme des champignons. Huit ont été installés de manière unique rue Vestrepain, récemment passé à sens unique. « Ces coussins berlinois ont été installés l’an dernier après des mesures de vitesse excessives. Ils ont le droit de sécuriser la piste cyclable et les abords du groupe escolaire Ronsard », fait savoir la mairie de Toulouse.

Maxime Boyer, au maire en charge de la circulation précise : « Les coussins ou plateaux ralentisseurs sont posés au moment où les services municipaux font des aménagements de voirie ou cuand un non-respect des règles de circulation est constaté. C’est plus facile à réaliser qu’à refaire la chaussée ».

Au fil du temps, les ralentisseurs s’imposent comme levier principal pour limiter la vitesse des automobilistes. Et Toulouse métropole met la gomme pour baliser la ville. En 2022, 144 galets et plateaux seront relevés ont été installés. L’année 2023 n’est pas finie, qui, déjà, 112 ont été posées sur le bitume.
Pour certains « il s’agit d’installations provisoires, en attente d’un choix d’implantation définitive ou d’aménagement pérenne de la rue », indique le Capitole.

« Tous ne sont pas pas aux normes »

La tendance, à la hausse, s’explique par le passage à 30 km/h de Toulouse, à l’horizon 2024. « Seuls certains axes structurants resteront à 50 km/h », confirme Maxime Boyer.

Cette multiplication des ralentisseurs irrite une partie des automobilistes. Philippe, un habitant de la rue des Potiers, en centre-ville dénonce des « coussins berlinois illégaux ».

Dans les locaux de l’Automobile club du Midi, association principale de représentants des automobilistes à Toulouse, sujet revenant régulièrement. Jean-Christian Meslet, le directeur, a compris « que ces appareils utilisés trois fois sont efficaces ». Le problème, dit-il, réside dans les normes des ralentisseurs.

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Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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