Pour un membre plus typique de la famille des Rhamnacées cette semaine, une espèce de Pomaderris. C’est le genre préféré du jeune Neville Walsh, récemment retraité d’un emploi rémunéré mais maintenant associé de recherche honoraire aux Royal Botanic Gardens Victoria.
L’espèce qui a attiré mon attention poussait non loin de Siegfriedia présenté dans le post de la semaine dernière, sur Howson Hill à Cranbourne Gardens. C’est un cultivar de Pomaderris obcordata appelée ‘Mallee Princess’. Pas vraiment votre « pom » typique, car le nom du genre est parfois raccourci.
Au fur et à mesure des pompons, celui-ci est particulièrement florifère et plutôt attrayant en floraison. Ce qui ne veut pas dire que les autres espèces ne le sont pas. Ils ont juste tendance à fleurir pendant une courte période et, à moins que vous ne soyez Neville, ils peuvent passer largement inaperçus.

Bien qu’il ne soit pas rare en Australie-Méridionale, le Pomaderris à feuilles en coin il peut ou non se produire naturellement à Victoria. Il n’y a que deux emplacements enregistrés. L’un, près de la frontière avec l’Australie-Méridionale, a été vu pour la dernière fois en 1969. L’autre, du nord des Grampians, n’a pas été enregistré depuis le XIXe siècle.
Dans une phrase plutôt détournée de VicFlora, la situation est résumée comme suit : « l’absence de collections récentes des localités de spécimens d’origine, toutes deux situées dans des zones protégées, largement sous-développées mais bien collectées, suggère une possibilité d’enregistrement de localité inexact comme autant que l’extinction de cette espèce très particulière de Victoria’.
C’est le Pomaderris à feuilles en coin n’était soit jamais à Victoria, soit il l’était et n’y est plus.

Comme le dit cette phrase, l’espèce est distinctif. Dans le Flore d’Australie du Sudles feuilles sont décrites comme similaires à celles de certains Spiridium ou Trymalium, également de la même famille. Cette forme de feuille est décrite botaniquement comme «obcordée», ou en forme de cœur avec l’extrémité la plus large éloignée de la tige. D’où l’épithète d’espèce.
Les feuilles peuvent également être « obovales » (de forme ovale avec une extrémité plus large à partir de la tige) ou « cunéiformes » (en forme de coin), ce qui conduit au nom commun proposé dans le Flore d’Australie du Sud et utilisé ci-dessus.

Les feuilles peuvent également être lobées ou divisées, jusqu’à trois fois. Le dessus est brillant et glabre mais en dessous (non illustré ici), doucement « pubien » avec des poils en forme d’étoile, visibles si vous utilisez une loupe comme le ferait Neville. Et au cas où vous y regarderiez de plus près, les nervures des feuilles sont suivies de simples poils.
Le cultivar ‘Mallee Princess’ est présenté comme un ‘délicieux arbuste à feuilles persistantes et à faible croissance’ qui produit ‘des masses de fleurs blanches… sur une longue période’. Tout cela est assez inhabituel pour lui Pomaderrismême l’adjectif « délicieux ».
Pour revenir à Pomaderris taxonomie – timonerie de Neville – j’ai lu que certaines personnes se demandent si cette plante cultivée est en fait Pomaderris obcordata. La suggestion est qu’il peut être confondu avec Pomaderris paniculeuxce qui est beaucoup plus courant à Victoria (ainsi qu’en Australie-Occidentale et en Australie-Méridionale).

Neville dit de ne pas s’inquiéter à ce sujet. Les deux espèces ne se ressemblent en rien, et dans des parties différentes du genre. Donc, en supposant que tout ce qui existe dans l’horticulture ressemble à ces photographies, lorsque vous cultivez ‘Mallee Princess’, vous cultivez une sélection de Pomaderris obcordata.
Une jolie espèce de Pomaderris qui peut ou non être victorienne.
