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La CGT revend la recette coupure d’électricité au mardi dans le centre-ville de Toulouse. D’autres actions sont possibles, avisez le représentant de la Fédération des mines et de l’énergie de la CGT.

Thomas Bozonnet est le coordinateur régional de la Fédération des mines et de l’énergie de la CGT. La branche de la CGT qui renvoie les coupures d’électricité dans l’Hexagone.

Pourquoi cette nouvelle coupure ce mardi 14 mars dans le centre-ville de Toulouse resoldiquée par la CGT ?

C’est une action qui a voté pour la matinée en assemblée générale sur le site Enedis de la rue Laurencin, à Toulouse, que nous occupons depuis le 6 mars. Des agents venus de toute la région ont décidé de reconduire la grève, de poursuivre les actions de mise en sobriété du réseau (les coupures, Ndlr) et de durcir le mouvement. Ce sont les grévistes qui décident, pas la CGT. Et il semble que le gouvernement reste sourd à toutes les actions déjà prévues.

Vous ne craignez pas, avec ces coupures, de créer des accidents dans des établissements de santé ou pour les personnes qui ont besoin de l’électricité pour leur santé ?

En théorie, tous les établissements médicaux sont équipés pour faire face aux défaillances du réseau. Pour ce type d’établissements, il ne faut pas y avoir de souci. Une telle coupure peut venir à n’importe quel moment pour d’autres raisons qui ne sont pas imputables à la CGT. À la campagne, au moindre coup de vent, les poteaux tombent et l’électricité saute.

C’était la préfecture qui était visée aujourd’hui ?

Il y a toujours un lieu symbolique touché lors de ces actions. Avec la préfecture, c’est une représentante de l’État qui est visée. Ainsi que le centre-ville de Toulouse, une ville dont le maire s’inscrit dans la ligne présidentielle.

Le maire, Jean-Luc Moudenc, a condamné cette coupure. Quelle est votre réaction ?

Nous, nous condamnons le projet de loi sur la réforme des retraites. Nous ne sommes pas d’accord sur ce projet qu’il soutient et que 90 % des salariés ne nécessitent pas. Notre objectif est que ce message soit entendu. Et que le gouvernement change d’avis.

D’autres actions de ce type sont-elles prévisibles ?

Si le gouvernement s’entête, malheureusement, il risque d’y avoir d’autres assemblées générales qui votent ce type d’action. C’est le gouvernement qui a la main sur la fin de ces actions.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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