l’essentiel
Le nageur Toulousain, Léon Marchand, est de retour dans la Ville rose. Il va passer un petit mois auprès des siens avant de retourner aux Etats-Unis, Paris 2024 en ligne.

Qu’est-ce que ce fait d’être reçu ici dans la Salle des Illustres du Capitole aujourd’hui ?

Franchement c’est excellent, il y a trop de monde pour moi ça fait trop bizarre mais je suis hyper content d’être ici et de partager un peu ce que j’ai fait aux championnats du monde avec mes amis, ma famille et mon club de Toulouse. C’est vraiment génial. C’est émouvant aussi d’être là, devant ses parents, ses amis et ses partenaires.

Vous avez reçu la médaille d’or de la Ville ?

Oui, c’est ma plus belle médaille ! (rire)

C’est la vie de star un peu aujourd’hui, vous êtes au centre de l’attention ?

C’est clair ! Enfin ce n’est pas encore la vraie vie de star mais à mon échelle je ne suis pas trop habitué à ça, à voir autant de monde pour moi. Ça fait bizarre c’est sûr. J’ai beaucoup de sollicitations photo, autographe, presse, alors j’essaye d’en faire le maximum et de gérer tout ça.

Quel est le programme de la journée et des jours à venir ?

Ce matin j’étais dans les bassins du TOEC. Là on clôturait cette cérémonie à la Salle des Illustres avec une réception et ce soir on organisait une conférence de presse dans l’enceinte du Stadium de Toulouse. On fait le maximum aujourd’hui et ensuite je vous allez bénéficier un peu de mois proches, je vous allez rester ici un peu moins d’un mois avant de retourner aux Etats-Unis. Mais je vais continuer à m’entraîner quand même.

Après quelques jours de recul, vous êtes-vous rendu compte de l’explosion de Budapest ?

Oui, maintenant oui. C’est justement des moments comme celui-là que je fais réaliser je pensais. Ce que j’ai fait aux championnats du monde c’est quand même assez exceptionnel et je m’en rends compte de plus en plus. Quand j’étais là-bas c’était un peu compliqué, d’autant que les différents cours s’enchaînaient et on est pris dans le truc de la compétition. Là je redescend, je vois ma famille, me proches donc c’est différent. On peut souffler et réaliser ce qui a été fait.

Seulement vingt ans et déjà champion du monde. C’est quoi l’objectif maintenant, de revenir le plus souvent possible ici, d’autant qu’il y a toujours une grosse marge de progression ?

Oui oui, je pensais que je pouvais encore progresser. On va continuer de travailler dur avec Nicolas (Castel), mon coach ici à Toulouse, et Bob (Bowman), mon coach aux Etat-Unis. On est à fond sur Paris 2024 et on verra ce qu’on peut faire.

Il y a quelque chose qui ressort de ces mondiales évidemment. Sur cette course du 400m quatre nages, tu as un jour réalisé le deuxième meilleur temps de l’histoire derrière un certain Michael Phelps (4 min 03 s 84). Qu’est-ce que la prochaine étape, battre ce chrono ?

C’est clair, j’espère que la prochaine fois je pourrai battre lui rappelait Phelps. Je ne suis pas très loin (moins d’une demi-seconde NDLR) mais il faut continuer de bosser. C’est un bel objectif qui motive, ça, c’est une certitude.

Justement, avez-vous un ou plusieurs aspects à travailler ?

Yes of course. Par exemple, les virages, ou la meilleure technique et sur les fins de parcours, le petit a pris un peu plus d’endurance et gagner en vitesse aussi. On peut toujours améliorer, même les points forts. On va travailler pour.

Avec ce temps référence, votre statut pour Paris 2024 a changé, vous ne pouvez plus vous «cacher», est-ce que cela change quelque chose dans la préparation, en avez-vous parlé avec Bob Bowman par exemple ?

Oui c’est clair. Il y aura beaucoup plus d’attentes en plus d’être les Jeux à la maison. Mentalement je travaille beaucoup avec un préparateur. Ça fait deux ans que je me prépare pour ça, ce moment où il y aura le plus d’attention. J’assume le statut de favori, aujourd’hui je suis meilleur dès les qualifications et je confirme le soir. Avant ce n’était pas possible, je pensais avoir beaucoup évolué mentalement. Paris est une étape supplémentaire. Je suis prêt.

Aller aux Etats-Unis, c’était indispensable pour atteindre ce niveau ?

Je travaille encore plus et mon équilibre est meilleur là-bas je pensais. Disons que les études qu’on aménage au TOEC n’étaient pas celles que j’avais envie de faire. Je voulais voyager, apprendre une nouvelle langue et voir autre chose. Fait des années qu’on parle de l’école américaine et que les concours universitaires sont incroyables à vivre. Je suis allé voir de mes propres yeux.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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