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Ce mardi 31 janvier, la tête du cortège de la manifestation contre la réforme des retraites à Toulouse était envoyée d’une corde. Un dispositif nécessaire pour que la bannière intersyndicale soit visible, selon la CGT.

Ce mardi, lors de la deuxième manifestation contre la réforme des retraites à Toulouse, le cordon sanitaire a pris tout son sens. Le service d’ordre de l’intersyndicale – majoritairement composé de membres de la CGT – a désigné le chef du cortège, qui a réuni les représentants des huit syndicats, avec une corde. Un dispositif qui déclenchera les mobilisations sociales à Toulouse après 2010.

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Cédric Caubère secrétaire général de la CGT Haute-Garonne explique : « Ce n’est pas la première fois qu’il est déployé. Simplement, l’ampleur de la manifestation le nécessitait. C’est une manière qui permet que les travailleurs puissent distinguer la banderole de tête pour se ranger derrière. Elle incarne des valeurs et elle est rassurante. Ils savent que leurs organisations syndicales garantissent que la manifestation se déroulera dans le calme.»

Une identification nécessaire lorsque les gilets jaunes tentent de s’approprier la tête du cortège en assurant que «la rue est à tout le monde».

« Un espace calme »

Pour Marie-Cécile Périllat, cosecrétaire générale de la FSU 31, cet espace délimité où un filtage s’opérait a permis d’être disponible dans « un espace tranquille ». Presque toujours gentillesse. Mais être au calme c’était très agréable», raconte-t-elle.

Cet îlot de tranquillité au milieu du tumulte permet également de garantir la sécurité des représentants syndicaux.«Même s’il n’y a pas de crainte particulière. Nous ne sommes pas dans un cas de figure similaire à Paris », précise Cédric Caubère.
Un espace VIP, d’où les discussions et les informations entre invités ne s’échappent pas.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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