l’essentiel
Après la victoire du Stade Toulousain en finale de la Champions Cup le 2 avril dernier au Stadium de Toulouse contre les Bulls de Prétoria (33-9), le manager « rouge et noir » a regretté la performance exceptionnelle de son équipe. Elle devra augmenter sensiblement son niveau mêmemédi 8 avril à Ernest-Wallon en quarto de finale contre une autre formation sud-africaine, les Sharks de Durban.

Quelle est votre analyse à chaud ?

Le match a été à l’image de la météo, avec quelques éclaircies et quelques averses qui ont rendu la rencontre un peu brouillonné et pas accomplie de notre côté. Ce n’est pas anodin de mettre 30 points à ce genre d’équipe mais il y avait la place pour mieux faire, pour augmenter notre niveau de sérénité qui n’a pas été mis à mal sur le plan défensif car je pense que nous n’avons jamais été trop en danger mais qui, sur le plan offensif, ou en tout cas sur le lien que je craignais après 11 semaines de dislocation un peu à droite et à gauche, s’est trouvé juste. Nous avons six jours pour nous remettre en ordre de marche et jouer une équipe qui fait un peu office d’ultra-favori tant je n’ai pas souvent vu le Munster exploser de la sorte et voler en éclats sur une compétition internationale (35- cinquante). Nous savons qu’il faudra un autre Stade Toulousain pour rivaliser face aux Sharks.

L’essai de Meafou à 51 anset minute vous at-il permis de vous libérer ?

Je ne nous ai pas trouvés tendus. Ils étaient très denses sur le premier rideau et nous avions du mal à alterner. Nous avons peut-être un peu trop surjoué sur deux, trois coups. Les ballons de récupération n’ont pas été bien négociés et puis notre conquête nous met un peu dedans puisque nous avons qu’un démeme treistouches en première pénale mi-temps et je pense que nous en pardonnons deux en seconde mi-temps. Cela fait beaucoup trop de munitions sur ce genre de match de haut niveau. Et encore, vous mettez 30 points donc nous allons dire que nous avons un peu de marge. Mais ce qui est sûr, c’est que nous ne pourrons pas nous permettre d’avoir un déchet comme ça la semaine prochaine si nous voulons exister et rester sur les standards qui sont les nôtres depuis quelques saisons, à savoir rivaliser avec les meilleurs. Nous savions qu’en prenant ce tableau, nous allions jouer du lourd, du gros et du costaud et nous sommes servis.

Les six avants sur le banc et le break rapide au retour des vestiaires vous ont permis…

(Il coupe) De faire tourner et je réfléchis peut-être à en mettre huit la semaine prochaine (sourire). C’était aussi une option. Vous savez, je parle souvent de cohérence collective et de réflexes collectifs parce que c’est quelque chose qui m’a tenté à cœur et nous en avons manqué ce soir sur quelques situations. Nous avons manqué de discipline aussi dans des moments où nous les avons mis sous pression. Après, nous n’avons pas manqué d’engagement, pas manqué d’état d’esprit.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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