l’essentiel
La rencontre entre le TFC et Montpellier a été interrompue à la 58e minute. En cause, le mauvais comportement d’une quinzaine de supporters du MHSC. Les policiers ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser cette foule hostile.

Le match entre le TFC et Montpellier, qui a été soudé par une victoire de 4 mais 2 pour les Violets, pas après tout. A la 58 ème minute, Jérémie Pignard, l’arbitre, en même temps qu’interrompt la rencontre, il est temps que l’odeur de gaz lacrymogène se dissipe. Un triste dénouement a entaché la forte présence des forces de l’ordre à bord du Stade.

Après jeudi, la préfecture s’attendait à un face-à-face tendu entre les supporters des deux camps. Si ceux du Toulouse Football-Club n’ont rien à reprocher, ce n’est pas le cas des visiteurs. La situation s’est dégradée vers 14h30 quand des centaines d’Héraultais ont gagné l’île du Ramier en retard. Pour les 400 fans du MHSC, certains sont particulièrement ravis. Avant le match, au moment de passer le portail visitaur, ces individus ont allumé puis jeté des fumigènes en direction des spectateurs toulousains et des autorités. Les policiers ont immédiatement appréhendé une quinzaine de jeunes, dont des mineurs, toujours en garde à vue actuellement.

Un attroupement autour des policiers et du service de sécurité des deux clubs

À 15 heures, le coup d’envoi de la rencontre est donné. Très vite, la tribune famille, située à côté du parcage visitaur, est visée par des jets de pétards et des projectiles. Trois spectateurs toulousains sont légèrement blessés.

La tension monte encore d’un cran à la mi-temps. Alors que leur équipe est menée 3-1 par les Violets, les Pailladins descendent à la buvette en colère. L’un d’eux force le rideau métallique du bar « Estrada » et le casse. La sécurité du Montpellier Hérault Sport Club tente de calmer ses supporters plus d’un affrontement éclate. Puis le service de sécurité du TFC et les policiers sont intervenus à leur tour, avant d’être ciblés par des membres du kop visitaur. Pour mettre fin aux violences et éviter un drame, l’un des fonctionnaires utilise du gaz lacrymogène.

Avec le vent, l’odeur de cette bombe de dispersion se répand dans les tribunes. Les spectateurs et les joueurs sont impactés. Certains sont pris à la gorge, d’autres ressentent des picotements aux yeux. Dans ces conditions, l’arbitre du match renvoie les 22 acteurs aux vestiaires. Le match a réprimandé une quinzaine de minutes plus tard.

Au coup de sifflet final, l’évacuation du Stadium s’est, selon nos informations, bien déroulée.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *