Les stars du Tour quittent le Danemark sans dommages mais, si Van Aert porte le maillot jaune, Tadej Pogacar roule déjà en tête chez les favoris.
Sains, saufs et rassurants. Quelques bouts de secondes ici ou là, trois boîtes de pansements, pas plus, aucun traumatisme de nature à provoquer quelque dépression dans les jours à venir, pas la moindre situation certainement compromise, ce Grand Départ du Danemark ouvert à tant d’interrogations, à toutes sortes de craintes, s’est merveilleusement produit.
A lire aussi :
Tour de France 2022 : comment derouler le transfert des coureurs du Danemark vers la France à l’issue de la troisième étape
Les raisons ? Un ciel aussi clément que les fameux boyaux et un scénario imposé par la trace du Tour, rarement aussi avare d’arrivées réservées aux sprinters. La pluie a préféré tremper le prologue que les routes dangereuses du Grand Belt, le ven a choisi de chuchoter dans les secteurs clés sans jamais mettre en péril l’équilibre du fragile château itinérant.
Que Ganna, Bissegger, Dainese et les autres semi-éclopés du voyage nous pardonnent, nous n’avons eu à soulager que de « gentilles » chutes sur les quatre cents bornes ou presque du programme nordique. La situation pourrait s’avérer beaucoup plus délicate à de main, moi si la longue tranche d’Enfer du Nord programmée mercredi devrait être servie sur pavé sec.
⛰ Il suffit d’écouter cette foule… Un point KOM de plus pour ?? @MagnusCort qui sécurise son maillot à pois. ⚪ ?
⛰ Quelle ambiance aujourd’hui encore ! Un point positif pour ?? @MagnusCort qui se securise sont maillot à pois. ⚪ ?#PTO2022 pic.twitter.com/1dq5V09p3D
— Tour de France™ (@LeTour) 3 juillet 2022
Tous arrivent intacts dans l’hexagone
Au bout de ces très touristiques adieux au pays hôte, à l’issue d’une course sans course marquée par un nouveau raid, solitaire cette fois, et sans la moindre opposition de Margnus Cort-Nielsen que pourrait porter ses pois de la « montagne « Plus longtemps que prevu, trois vainqueurs différents.
Sur le port de Sonderborg, Dylan Groenewegen pour rejoindre in extremis, des cuisses et du coeur, le duo Lampaert-Jakobsen, chargé par Patrick Lefevere de venir éteindre avec des fleurs la polémique Alaphilippe. Nous avons connu des baptêmes du Tour beaucoup plus tourmentés et saignants que celui-là, définitivement tourné vers la fête.
A lire aussi :
VIDÉO. Tour de France 2022 : le Néerlandais Dylan Groenewegen s’offre la troisième étape au sprint devant Wout van Aert !
Deuxième du chrono et des deux étapes en ligne, Wout Van Aert bien qu’accompagné de Christophe Laporte, le garde du corps le plus performant du peloton, accepte les maux de cette triple défaite en admirant chaque soir dans sa chambre, le maillot jaune dont il avait tant I vu. Une bonne partie de la suite lui appartient (sur fond vert évidemment) et comme Roglic et Vingaard, les autres têtes de pont de l’équipe, arrivent intactes dans l’Hexagone, la vie est belle sous les casquettes Jumbo.
A lire aussi :
Tour de France 2022 : le maillot porté par les samedis sur la Grande Boucle contribue à renforcer l’égalité entre les femmes et les hommes
En tête du classement des jeunes, Tadej Pogacar n’a pas plus de raison de s’inquiéter que ses adversaires déclarés, pour lui aussi, le Tour va bientôt commencer.
Sénéchal est heureux
Dans une semaine, au matin de la troisième journée de repos (rentrés dimanche 3 juillet au soir en avion, les coureurs bénéficieront ce lundi 4 juillet d’un vrai break et ce dimanche, à peine plus rapide que la pire moyenne calculée par l’ organisation, ils n’ont pas trop tapé dedans), on ne pensera plus au Danemark. Les pavés et la Super Planche des Belles Filles auront craché leur verdict et n’en doutons pas, la liste des « victimes » sera beaucoup plus longue alors que la haute montagne que va accompagner les coureurs jusqu’au bout ou presque n’aura été quel aperçue
A lire aussi :
CARTE. Tour de France 2022 : on passe au crible les sept étapes en Occitanie
Le plus heureux ce lundi matin, c’est Florian Sénéchal. Depuis jeudi, il ne cesse de répéter son impatience de porter, enfin, ils sont maillot bleu-blanc-rouge devant le public français, et en plus, le temple, celui des Hauts-de-France.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.