l’essentiel
Philippe Valmont, comédien de plus de 30 ans, mais aussi connu pour être la voix française de Batman, joué par l’acteur Christian Bale, s’est attribué sur son métier de l’ombre.

Philippe Valmont était présent au centre commercial Toulouse-Blagnac le 6 janvier. À l’occasion de la venue du Prime Video Club, la voix française de Batman a donné des cours de doublage aux Toulousains.

Quel a été le déclic qui vous a poussé à faire ce métier ?

Après petit je rêvais de devenir comédien, mais ce métier me paraissait irréel. Plus tard, quand j’avais 15 ans et demi, j’ai eu un déclic. Après avoir vu la pièce de théâtre Les Oiseaux d’Aristophane, j’étais persuadé que c’était ce que je voulais faire de mon avenir.

Quelles sont les difficultés de votre métier ?

C’est un métier intense et qui demande de la rapidité. Lorsque les personnes passent de la version originale, à la version italienne, puis française de leur film ou de leur série, elles ne se rendent pas compte de tout le travail qu’il y a derrière.

Commentaire si vous passez un enregistrement de doublure de voix ?

La majeure partie du temps, le doublement se réalise dans l’espace de cinq jours, voire sept. On a deux sessions d’enregistrement dans la journée qui pendant quatre heures chacune. On commence souvent vers 9h30 juste 13h30, tu peux réprimander à 14h30 juste 18h30 le jour meme Pour le film « The Dark Knight, Le Chevalier Noir », j’ai été invité à venir à Londres pour voir le film en avant-première. C’était deux mois avant de travailler sur la doublure de la voix. C’était bien pour pouvoir s’imprégner du film.

Utilisez-vous la voix de Batman ailleurs que lorsque vous travaillez ?

Entre copains ça arrive, mais je ne m’amuse pas avec. Je m’amuse plutôt à analyser la voix de mon frère car elle ressemble beaucoup à la mienne.

Quel conseil donnez-vous aux personnes s’intéressant à la doublure de voix ?

Je leur conseillerai de prendre du plaisir. Les humains aiment entendre la vie et la spontanéité. Pour un bon doublage, il faut vivre derrière le micro. Il faut entrer en empathie avec les personnages et s’imprégner de ce qui se passe à l’écran.

Êtes-vous stressé lorsque vous devez partir en inscription ?

Bien évidemment. J’ai toujours de l’appréhension et de l’adrénaline. Mais avec le temps j’ai appris à ne plus avoir peur de la peur.

Rédacteur, Auteur, Journaliste | Plus de publications

Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.

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