Le Toulousain Elias Elie Beniflah est un fixé de réaliser dix sports différents, individuels, de la course à pied en compétition au snowboard, en passant par le triathlon ou le wakeboard.
Dans son atelier de peintre, situé au dernier étage d’un immeuble de la Côte Pavé, à Toulouse, rien n’indique qu’Elias Elie Beniflah est aussi un gran sportif. Rien à part ce tapis de course qu’il utilise les jours de pluie et son allure. Et quelle allure ! Avec ses 56 kg pour 1m62, droit comme un « i », l’homme affiche un corps athlétique
Elias Elie Beniflah fêtera ses 80 ans le 22 novembre prochain. Pour lui, il s’agit « d’un âge de rupture entre âgé et vieux et je ne veux pas être vieux », annonce le Toulousain, au dynamisme à revendre. « Je veux le proposer par mes activités sportives ».
Cours à pied, au snowboard, triathlon, wakeboard…
C’est d’ailleurs pour cela qu’Elias Elie Beniflah a choisi de réaliser « au moins » 10 sports différents, individuels, du parcours à pied en compétition au snowboard, en passant par le triathlon ou le wakeboard durant l’année de tu as 80 ans Rien de vraiment insurmontable pour lui puisque régulièrement il court, fait du vélo, nage, « c’est idéal pour mon triathlon prévu en septembre. Je fais aussi du ski, du golf, de la rando, du trail, du wakeboard… » confirme-t-il.
D’ailleurs Elias Elie Beniflah a toujours été un grand sportif. « Pour moi, le sport est un pilier de vie car il structure tout le reste : mon alimentación, ma manière de vivre, mon mental ».
Ce n’est peut-être pas pour rien que le Toulousain a une santé de fer. Il ne prend que très rarement des médicaments, « ma boîte à pharmacie est essentiellement composée de produits pour les coupes et blessures ».
« Toujours vu comme ça »
Que pensent ses proches de son défi sportif à l’aube de ses 80 ans ? « Mon épouse est agitée. Elle m’a dit que je suis trop âgée pour faire ça. C’est vrai que parfois je fais des choses qui réussissent mes capacités », reconnaît le Toulousain. Lors de la course Odysséa, en mars dernier, il a parcouru les 10 km en 59 minutes et 50 secondes. «Je voulais à tout prix faire moins d’une heure, parfois sur est des branques les sportifs et mon cœur battait à 180 pulsations par minute», détaille Elias Elie, qui ne quitte pas sa montre connectée.
Croisée sur le pas de la porte Claudine, 76 ans, la femme d’Elias Elia aussi fière allure. « Je l’ai toujours vu faire plein de choses, il est comme ça », glisse-t-elle.
Et la peinture dans tout cela ? C’est l’autre passion de sa vie. Elias Elie a commencé à se coiffer avant son portrait, pour s’y adonner après, encouragé cette fois par Claudine, qui « adore ce qu’il fait ». Sa dernière exposition, s’intitule « Vite Viite » et rassemble des toiles sur le thème du sport. Le peintre est à la recherche d’un nouveau, lieu, après le Poinçonneur au faubourg Bonnefoy, pour les présenter. En attendant, il doit filer, il a wakeboard à Sesquières. « La vie, c’est tous les jours qu’il faut la vivre », lâche-t-il.
Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.