Ce jeudi matin, le mercure a grimpé à 32 degrés. Sur un toit, où la chaleur est plus pesonte, des couvreurs nous ont raconté leur galère quotidienne pendant la canicule.
«On travaille sous une fraîcheur royale», ironise Joël Brembilla, le chef d’équipe. Il est 11 heures ce jeudi. Le thermomètre affiche laisse 32 degrés. Des gouttes de sueur perlent sur son visage. À ses côtés, deux autres couvreurs saisissent machinalement des tuiles en terre cuite sur une palette puis possèdent en petit tas sur le toit d’une maison du quartier de Lardenne, à Toulouse.
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On a mis à nu la toiture, on a changé une partie de la structure. Là, on recouvre par-dessus. On remet toute une toiture à neuf », explique l’équipe de la société Les Couvreurs Occitans. À plusieurs mètres au-dessus du sol, la chaleur est plus étouffante.« Les tuiles diffusent bien la chaleur. Notre ressenti est de l’ordre de 40 degrés ici. On a que deux avantages à cette hauteur : on ressent un léger courant d’air et notre bronzage pour l’été est top », plaisante Joël Brembilla.
Une organisation différente
Pendant les périodes de canicule, comme cette semaine, l’organisation de l’équipe est différente. Les couvreurs commencent leur journée de travail plus tôt.« Cela nous permet de travailler moins sous un soleil de plomb. On rentre chez nous sur les coups de 15 heures. D’habitude, quand je termine un peu plus tard », indique le chef d’équipe.
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Pour se rafraîchir, les couvreurs boivent beaucoup d’eau. Joël confesse n’en boire « que deux litres. Les autres boivent beaucoup plus.» Le nom des pauses est également plus conséquent qu’en temps normal. L’équipe, le temps de quelques minutes, cherche un coup ombragé avant de repartir affronter la fournaise.« L’hiver, quand il fait très froid, on peut s’habiller plus chaudement. L’été, une fois qu’on est en t-shirt et que la casquette est bien vissée sur notre tête, on ne peut rien faire de plus », raconte Joël. Ces prochains jours, les températures envisagent de prendre encore quelques degrés…
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Gabriel Durant est un journaliste et écrivain français spécialisé dans la région Occitanie. Né dans la ville de Perpignan, Gabriel a toujours été passionné par l'histoire, la culture et la langue de la région. Après avoir étudié la littérature et le journalisme à la Sorbonne, il a commencé à écrire pour le site web Vent d'Autan, où il couvre un large éventail de sujets liés à l'Occitanie. En plus de son travail de journaliste, Gabriel est également un romancier accompli.